Le principe fondamental du droit de la réparation du dommage corporel réside dans la réparation intégrale du préjudice.

Ce principe est posé par la Cour de cassation : « le propre de la responsabilité civile est de rétablir aussi exactement que possible l’équilibre détruit par le dommage et de replacer la victime dans la situation où elle serait si l’acte dommageable n’avait pas eu lieu »

La finalité de l’indemnisation est de chercher quelle aurait été la place de la victime si elle n’avait pas été victime de l’accident.

Cette tâche difficile est strictement encadrée : la victime ne peut obtenir que l’indemnisation de son préjudice : pas plus, pas moins.

Elle ne doit pas être lésée mais ne peut pas non plus s’enrichir.

Pour évaluer le préjudice corporel, les Tribunaux et praticiens ont recours à la nomenclature DINTILHAC.